Suite de mon carnet de confinement en compagnie du journal de Jules Renard
10 novembre 1900 : «Voyage au Havre. Tous ces trains qui foncent sur Paris.»
27 novembre 1902: « Le lapin, oeil rond, oreille rabattue, qui fait peur au boa, et qui perd toute retenue, tombe dans la gueule du boa, qui est bien obligé de l’avaler. »
18 novembre 1895 : «La maison qui s’éboule, à peine finie, sous le maçon qui chante encore.»
29 novembre 1906: « Les doigts invisibles du vents rabattent la fumée comme une chevelure sur le toit de la maison. »
26 novembre 1908: « Ce qui m’étonne surtout, c’est ce coeur qui marche toujours. »